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La taxe carbone aux frontières, « catastrophe annoncée » pour les grandes cultures

Alors que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) doit entrer en vigueur en janvier 2026, la filière des grandes cultures alerte une nouvelle fois sur les risques d’une explosion du prix des engrais, sans compensation à ce jour.

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Les pistes de solution, qui devaient être dégagées ce 27 novembre afin de réduire l’impact du MACF sur les grandes cultures, seront en l’état sans effet face « à la crise majeure qui se prépare », dénoncent les organisations professionnelles des filières les plus concernées (AGPB, AGPM, CGB, FOP, LCA Métiers du Grain, NégoA et l’UNPT).

« Face aux multiples incertitudes techniques et financières engendrées par le MACF sur les engrais, les ministères ne peuvent prétendre à en atténuer les conséquences par un bricolage de mesures nationales alors qu’ils travaillent à l’aveugle ! C’est la copie qui doit être reprise à zéro au niveau européen avant qu’il ne soit trop tard ! », s’alarment les filières grandes cultures dans un communiqué du 28 novembre.

Report du MACF et exclusion des engrais

Ces dernières demandent en urgence le report immédiat du MACF sur les engrais « pour garantir aux agriculteurs des engrais accessibles et la continuité des cultures en 2026 », mais surtout la suppression définitive des engrais « du champ d’application du MACF pour rester cohérent avec les objectifs de souveraineté et de sécurité alimentaire en Europe ».

 Les représentants des grandes cultures préviennent qu’en l’état actuel, la situation pourrait devenir « explosive » pour les agriculteurs déjà fragilisés, avec un « risque de pénurie et d’envolée des prix » menaçant, à court terme, la production agricole européenne.

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